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Santarem, nouvelle étape sur les bords de l'Amazone (Brésil)

Lors de ma dernière journée à Manaus, la capitale de la province de l'Amazonie, le calendrier a fait que le Brésil jouait un match de coupe du monde contre le Mexique. L'occasion était trop belle, d'assister "en vrai" à l'ambiance qui régnait lors de ce genre de retransmission au pays du foot !


Ni une ni deux, je me suis dirigé à 11 heures du matin, sur la place centrale de la ville où il y avait un écran géant. Au début, je dois reconnaître que tout le monde s'est installé en bon ordre, les plus matinaux ayant le privilège de bénéficier des chaises installées pour l'occasion.


Dès l'hymne national, la passion des locaux était perceptible...


Avec les deux amis (un équatorien et une colombienne) rencontrés sur le bateau, nous nous sommes installés juste derrière les chaises au milieu d'une foule qui commençait à devenir de plus en plus dense, mais avec un esprit bon enfant.


J'espérais vraiment de tout cœur, assister à un but du Brésil, ne serait ce que pour voir l'ambiance !

Ça a mis un peu de temps, à venir, même si à chaque occasion des jaunes je pouvais avoir un avant goût de l'explosion qui allait survenir quelques minutes après et à deux reprises.


(couper la musique et mettre le son de la vidéo pour entendre l'ambiance)


Plus détendue, la foule, qui se massait désormais en masse devant l'écran, pouvait savourer son bonheur jusqu'au coup de sifflet final.


Après cette première au Brésil, j'avoue espérer que "les auriverde" passent encore un tour dans la compétition ne serait-ce que pour continuer à voir les gens heureux... Ici le foot est vraiment une religion. Cela pourrait permettre de voir une confrontation avec... la France (si elle aussi se qualifie) ! Ce serait vraiment génial, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs... On n'y est pas encore à un "autre France vs Brésil historique".


Le soir, je sortais admirer une dernière fois la place centrale de Manaus, avec son théâtre. Le lendemain, je prendrai un bateau pour continuer ma descente au cœur de l'Amazonie.


Pour me rendre à Santarem, j'ai donc opté à nouveau pour le transport fluvial, plus lent que l'avion mais tellement plus joli... Et puis j'ai le temps ! Je pouvais bien passer 30 heures à descendre le cours d'eau, et profiter comme précédemment des couleurs du paysage à la tombée de la nuit.

Et donc, le mardi venu, je me suis rendu au port de Manaus pour monter à bord du bateau qui allait me mener un peu plus prés encore, de la côte atlantique, après 740 kilomètres de navigation, jusqu'à la ville de Santarem.

Sur le port, c'était tout un spectacle d'observer les vendeurs de poissons...


Et c'est ainsi que notre embarcation larguait ses amarres pour rejoindre l'Amazone...


... car contrairement à ce que j'avais cru jusque là, le véritable point de départ du plus grand fleuve du monde, se situait en fait à la jonction du Rio Negro et du Solimoes au niveau de Manaus.


D'ailleurs, l'endroit où les deux cours d'eau se rejoignent est très facile à repérer du fait de la différence de couleur des deux rivières ! Ceci fut un véritable spectacle à observer :-)


Désormais, nous étions officiellement sur l'Amazone et nous descendions le fleuve en direction de la côte Atlantique en faisant escale dans des petits ports où les vendeurs se pressaient pour "alimenter" les passagers.


Autre point important. Si lors du trajet entre Leticia et Manaus j'avais trouvé que le nombre de hamacs par étage était important, je dois dire que pour cette étape il était carrément excessif ! A tel point qu'un homme d'équipage devait organiser le tout pour ne pas perdre le moindre centimètre. L'ensemble donnait cependant une très belle image de couleurs variées !


Et c'est ainsi que nous nous avons gagné Santarem, non sans avoir croisé d'autres grosses embarcations sur le fleuve, car l'Amazone est avant tout un axe très fréquenté pour le transport de marchandises.


Le Soir venu, j'attendais avec impatience le "spectacle" du coucher de soleil et je n'étais pas le seul...


Le lendemain, il ne nous restait plus "que" 400 km à descendre, pour atteindre la terre ferme, même si le temps n'avait pas d'importance tellement ce trajet était plaisant.


Une fois débarqué, ma seule préoccupation était de trouver mon auberge... Le soir suivant, à Santarem, je descendais volontiers au bord de mer, pour y faire comme tous les voyageurs qui passent par cette ville, admirer le coucher de soleil et observer l'activité du port... Là encore, j'ai pris le temps de réaliser que j'étais au fin fond de l'Amazonie, perdu au milieu de nulle part... mais complètement libre !





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