Ces derniers jours j'ai profité de visiter un petit peu Baños, avant de prendre la route pour une étape que j'attendais depuis l'Amazonie... l'ascension du Quilotoa, lac volcanique situé dans un cratère à presque 4000 mètres d'altitude !
Mais avant ça, j'ai pu réparer une erreur... goûter au cochon d'Inde ! J'avais manqué l'occasion à Aréquipa et Cuzco au Pérou, où ce met est une spécialité et "par chance" j'ai pu corriger ce loupé en Equateur. Ici les cochons d'Inde sont nettement plus gros et on les mange avec les doigts.
Au final, je ne sais pas si la viande était trop grasse ou si c'était la vision de l'animal en train de cuire sur le barbecue, mais je dois avouer ne pas avoir particulièrement apprécié cette expérience gastronomique. Pourtant ici et au Pérou, le cochon d'Inde est considéré comme un plat de choix.
Et pour en rajouter encore un peu, l'après-midi qui suivait je suis allé à la "Casa del arbol", où j'ai pu faire de la balançoire... dans le vide ! Pas idéal pour la digestion de mon cochon d'Inde, mais exceptionnel pour le point de vue.
Mais le moment fort de ces dernières heures a été sans conteste, l'ascension du Quilotoa. J'ai pu concrétiser une autre des grandes étapes de mon périple.
Je suis parti de mon auberge pour une marche de six heures, dont cinq de montée abrupte. Mais le chemin que j'ai emprunté était déjà un spectacle à lui tout seul. Confirmant ce que j'avais pu entrevoir en bus lors de mes transits, j'ai pu admirer des collines plus vertes les unes que les autres.
Du coup, dans un tel environnement, les efforts pour gravir les pentes du volcan, auront été un peu moins durs. Et à l'arrivée, le spectacle fut grandiose !!
Un lac d'eau douce (de 3 km de diamètre et 250 mètres de profondeur), naturellement formé à la suite d'éruptions il y a plus de 200 ans !
Et au fur et à mesure que je marchais sur la crête du volcan pour rejoindre le village, je pouvais admirer le spectacle sous des angles différents.
Au final, j'ai eu de la chance d'arriver à temps pour admirer le lac dans de bonnes conditions, car le brouillard a fait son apparition très rapidement... et le froid avec lui !
Cette journée aura été épuisante, mais encore une fois extraordinaire ! Je n'en reviens toujours pas. Dans cinq jours cela fera 4 mois que j'ai quitté la France, et je continue à être émerveillé par des paysages et par la nature sud américaine ! Pourvu que ça dure...